
Publié le 19 Décembre 18/Magazine "Le Moniteur"

Agiscom participe à la journee des entreprises au sénat Politiques et entrepreneurs ensemble pour le meme objectif : la réussite française
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Publié le 29 Mars 18/Twitter @Sénat

Agiscom, créée il y a huit ans par Sylvie Salinié, est reconnue dans le secteur de la fibre optique.
C’est en 2006 que Sylvie Salinié, titulaire d’un DESS gestion financière, s’est décidée à créer sa société spécialisée dans la construction et la maintenance de lignes de télécommunications.
« J’ai toujours eu envie de devenir chef d’entreprise, je sentais que j’étais faite pour ça » reconnaît Sylvie.
« Je n’ai aucune compétence en matière de télécom mais j’ai été séduite par ce secteur d’activité à la fois high-tech et indispensable pour relier les gens. Quand j’ai commencé à démarcher des clients, j’étais seule sans aucun technicien, et il m’a fallu pas mal de conviction pour décrocher mon premier contrat chez Orange ».
Trois mois pour être référencée
Satisfaire les exigences de ce géant des télécoms n’a pas été chose facile mais l’organisation qu’a construite Sylvie s’est révélée payante et, trois mois plus tard, Agiscom était référencée. « Associé à une grande capacité de travail, l’optimisme est un moteur très puissant et, en plus, c’est contagieux auprès des équipes qui sont alors plus motivées et efficaces ».
La formation
En deux ans et demi, la société est passée de 10 à 50 salariés. Pour recruter son personnel, Sylvie Salinié aidée par l’AFPA a joué à fond la carte de la formation. Contrat de professionnalisation, formation AFPA et stage chez Agiscom, les techniciens de l’entreprise sont essentiellement titulaires d’un Bac Pro Eleec. « J’ai tenu à ce que la formation technique, indispensable, soit complétée par l’étude de la réglementation et un apprentissage du savoir-être ».
Dès 2013, Agiscom s’est positionnée sur le marché de la fibre optique, et a développé une formation spécifique, toujours en liaison avec l’AFPA. Ceci lui a permis de répondre à l’appel d’offres pour le déploiement général du FttH (Fiber tot the Home – Fibre jusqu’à l’abonné) en Seine-et-Marne à compter de 2015.
Un marché majeur dont une partie reviendra à Agiscom, Sylvie n’en doute pas une seconde. La société a déjà formé plus de 20 techniciens fibre cette année et en formera autant l’an prochain.
Femme dans un métier masculin
Une femme, en formation actuellement, pourrait même devenir la première technicienne Agiscom, ce qui réjouirait Sylvie. « Je n’ai jamais ressenti de difficulté particulière à être une femme chef d’entreprise. Au contraire il m’a semblé que tant au niveau du management que du relationnel avec mes clients, ça a plutôt été un atout, même dans ce milieu de la haute technologie qu’on pourrait penser très masculin » confie-t-elle
« Si nous avons les compétences, à nous de trouver les opportunités de les transformer en réussites, ce n’est facile pour personne, homme ou femme ».
Aujourd’hui Agiscom réalise un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros, en progression de 30 % par rapport à l’exercice précédent.
Publié le 21 Novembre 14/Journal La Marne

Le nouveau compteur Linky ne passe pas inaperçu. Vert pomme flashy et surtout très controversé, le boîtier « communicant » prend place au fil des semaines dans les foyers laonnois. La société Agiscom, nouvellement installée à Fourdrain, a la lourde responsabilité de les installer dans les maisons et immeubles du Laonnois, mais aussi dans l’espace public (éclairage, feux tricolores). Depuis début décembre, 1 600 compteurs ont déjà été posés et mis en fonctionnement. Au total, 14 500 compteurs seront disposés rien qu’à Laon d’ici 3 ans et 60 298 dans les communes alentours. Une belle opportunité pour l’entreprise Agiscom qui espère s’implanter durablement dans le paysage laonnois, moins pour les opposants. Mais aux dires de la société, les refus seraient justement peu nombreux localement.
«Pour le moment, on est plutôt bien reçu. Une seule fois, une personne a garé sa voiture devant le compteur pour empêcher l’accès»
Si l’arrivée a fait réagir sur internet avec la création d’une page Facebook contre le compteur (Stop Linky 02), dans les faits les refus seraient minimes d’après la direction d’Agiscom. Pour le moment, les installations se passent « sans problème », assure la société qui se concentre depuis un mois sur la zone Chambry, Laon, Aulnois-sous-Laon. « Les refus représentent moins 1 % », assure la présidente Sylvie Salinie. « À Limoges, où notre société installe aussi des compteurs Linky, il y a de réelles difficultés. Ici, nous n’avons pas ce souci », estime la responsable. Aucune réunion publique n’est d’ailleurs prévue.
«On n’est pas là pour se prendre un coup»
Chaque jour, les dix techniciens d’Agiscom, recrutés localement, parcourent le territoire en fonction des zones définies par Enedis. Une installation dure une trentaine de minutes environ. Les agents ont reçu une formation spécifique de quatre semaines avant d’aller sur le terrain. « Notre priorité, c’est avant tout la sécurité. Nous attachons beaucoup d’importance à cela. Les techniciens qui ne respectent pas exactement le protocole sont remplacés systématiquement », précise Sylvie Salinie. Celle-ci assure que les agents ont aussi été formés à un argumentaire de la part d’Enedis pour convaincre les récalcitrants. En première ligne sur le terrain, les techniciens doivent en effet faire preuve de savoir-faire, mais aussi de savoir être. Ce sont bien souvent eux qui répondent aux inquiétudes des clients. « Pour le moment, on est plutôt bien reçu. Une seule fois, une personne a garé sa voiture devant le compteur pour empêcher l’accès. Nous, on essaye de discuter avec les gens, mais on n’insiste pas. On n’est pas là pour se prendre un coup », confie Vincent Porrez, chef d’équipe. « Quand le compteur est accessible, nous sonnons à la porte pour prévenir les personnes qu’il va y avoir une coupure d’électricité. Si elles ne sont pas là, on change le compteur puis on laisse une note explicative dans la boîte aux lettres », précise-t-il. Quand le compteur est à l’intérieur du domicile, en revanche, les agents doivent prendre rendez-vous. Une autre paire de manches.
Publié le 08 Janvier 18/Journal L'union

Société créée en 2006 en Seine-et-Marne, Agiscom a été retenue par Enedis (anciennement ERDF) afin d’installer chez ses clients les nouveaux compteurs Linky. C’est un compteur dit « communicant », c’est à dire qu’il peut recevoir des ordres et envoyer des données sans l’intervention physique d’un technicien. En France, la pose de ces compteurs a commencé le 1er décembre 2015. L’objectif est de remplacer 90 % des anciens compteurs dans 35 millions de foyers en France d’ici 2021.
Agiscom est notamment chargée de ce déploiement à Laon. Après Limoges, Saint-Dié et Thionville, l’entreprise va donc y implanter un nouvel établissement secondaire et a lancé des recrutements en lien avec l’agence Pôle emploi laonnoise. « Nous recherchons de dix à douze techniciens, un chef d’équipe et un gestionnaire de planning », explique Sylvie Salinié, la présidente d’Agiscom, en précisant qu’il peut s’agir de« jeunes profils ou de seniors ».
«Nous formons l’intégralité de nos techniciens, avec des modules agréés par Enedis»
Sylvie Salinié, présidente d’Agiscom
La société vise notamment des techniciens titulaires d’un bac professionnel électro-technique ou en sciences et technologies de l’industrie.
« Nous formons l’intégralité de nos techniciens, avec des modules agréés par Enedis », note encore Sylvie Salinié, en soulignant les deux points forts mis en avant pour ces recrutements. « Nous insistons beaucoup sur la sécurité électrique. Il faut avoir conscience des risques », relève la patronne d’Agiscom, qui pointe encore, dans les profils recherchés, la « capacité à se présenter, à rassurer le client, à expliquer ». Pour Yann Richet, le directeur de Pôle emploi Laon, qui gère le portefeuille de postes à pourvoir, « il s’agit autant de savoir que de savoir-être et de savoir-faire ».
Selon Sylvie Salinié, l’ouverture d’un établissement secondaire d’Agiscom à Laon ouvre enfin des perspectives de développement futur dans son autre champ de compétences des télécommnications. La société y travaillera notamment avec le service économique de la Communauté d’agglomération.
Publié le 27 Septembre 17/Journal L'union

Saint-Dié est la première ville vosgienne à voir arriver les compteurs Linky dans ses différents bâtiments. 10 000 appareils doivent être installés d’ici 2018.
Ça y est, la mise en place des compteurs Linky a commencé. Saint-Dié-des-Vosges est d’ailleurs la première ville vosgienne à voir arriver ces appareils communicants dans les logements, commerces, entreprises et bâtiments publics. La municipalité ne s’y est pas opposée puisqu’il s’agit de la loi. « Cela devrait durer jusqu’au mois de mars 2018 pour cette ville, car le déploiement se fait généralement sur une période de 6 mois », explique André Désirée, directeur territorial d’Enedis Vosges, qui rappelle que cette mise en place est une volonté des pouvoirs publics, qu’Enedis « agit dans un cadre légal et qu’un décret impose cette installation. »
Une dizaine de poseurs
Un calendrier de déploiement a été élaboré et un appel d’offres européen a été lancé. Si 80 entreprises prestataires vont agir sur toute la France, c’est AGISCOM services qui est chargé de s’occuper de l’Est vosgien, dont Saint-Dié-des-Vosges. « Cette entreprise dispose d’une dizaine de poseurs qui vont intervenir dans le coin », souligne Valérie Fort, interlocutrice territoriale pour ce secteur. Ce projet d’envergure nationale, qui a demandé 5 milliards d’euros d’investissement, doit se terminer en 2021.
Un technicien sur place
Les compteurs Linky seront donc installés au fur et à mesure dans les communes de l’Est vosgien (voir encadré). Après l’envoi d’un courrier d’Enedis 30-45 jours avant l’intervention, puis un deuxième venant du prestataire et spécifiant les modalités à suivre 15 jours avant le jour J, un technicien vient sur place. « J’ai reçu un courrier à la mi-août. Je n’y connais rien en Linky mais je n’ai pas d’inquiétude, on va tout m’expliquer », relate Gérard Helle, un client chez qui l’on vient justement poser un compteur Linky. Celui qui a entendu du mal de ces nouveaux dispositifs, ne souhaite pas prêter attention aux polémiques qui enflent : « Je trouve l’opposition rétrograde sur la question des données que l’on exploiterait. Il n’y a pas de flicage, il faut arrêter d’être parano ».
Des nouvelles fonctionnalités
30 minutes, c’est le temps qu’il faut au technicien pour démonter l’ancien boîtier et le remplacer par le nouveau. Pour cela, il coupe le courant et installe un périmètre de sécurité. Une fois le nouveau dispositif posé, il explique au client le fonctionnement. Pour les clients qui comme Gérard Helle, ne souhaitent en aucun cas modifier leurs habitudes, ce nouveau compteur ne changera rien. Pour ceux qui souhaitent garder un œil attentif à leur consommation, ce sera plus facile : « Ce compteur Linky permettra au client d’avoir un meilleur suivi, des relevés réguliers et d’être acteur de sa consommation. Cela entraînera aussi des baisses de tarifs pour les prestations. Les fournisseurs pourront également proposer des offres plus adaptées », note Eric Rouhier, interlocuteur territorial pour le secteur de La Plaine.
Publié le 17 Octobre 17/Journal Vosges matin

https://www.youtube.com/watch?v=fWqdxdhDb5s
Publié le 28 juin 2017/YouTube Femmes Chefs d'Entreprises de Seine-et-Marne

Nous avons interviewé Sylvie SALINIE, dirigeante d’AGISCOM, spécialisé dans la Construction et la maintenance de réseaux câblés téléphoniques sur supports cuivre et fibre optique.
« Madame Salinié, lorsque vous décidez d’intégrer du personnel dans votre Entreprise, à quoi vous attachez-vous ? »
« Depuis plusieurs années, nous avons mis en place un parcours d’intégration adapté à chacun des métiers que nous recrutons. Récemment en ce qui concerne l’embauche de notre nouveau conducteur de travaux, ce dernier a suivi pendant 3 semaines d’autres collaborateurs afin de bien s’imprégner de nos méthodes et de notre organisation. Il passe ainsi du temps avec sa nouvelle direction mais aussi les personnes qu’il va manager. Cela nous permet ainsi de créer un lien privilégié entre nous et d’intégrer en douceur une nouvelle personne dans une équipe déjà en place.
A chaque nouvelle embauche, c’est aussi l’opportunité d’avoir une vision nouvelle de notre entreprise. Je demande à chacun de me remettre un « rapport d’étonnement » qui s’avère très utile et que j’étudie avec attention. »
« De quoi dispose votre nouveau collaborateur pour comprendre le fonctionnement et les enjeux de l’entreprise ? »
« Lorsqu’il arrive dans l’entreprise, sa première journée est consacrée exclusivement à son accueil. Je prends personnellement le temps de lui expliquer l’entreprise et je lui donne une vision large de nos objectifs et de notre stratégie.
C’est aussi le moment où je lui remets un dossier comprenant le livret d’accueil de l’entreprise et un certain nombre d’éléments dont il a besoin. Nous évoquons aussi son contrat de travail et les avantages auxquels il a droit comme la mutuelle par exemple.
Je favorise aussi des échanges quotidiens courts mais efficaces : ils sont très importants, surtout au début, afin de balayer toutes les questions ou interrogations. Cela me permet aussi de voir comment il se situe dans l’entreprise et s’il a des attentes particulières.
Il est également pris en charge pendant toute la durée de l’intégration par un autre manager qui est au même niveau hiérarchique que lui. Il peut ainsi s’appuyer sur son expérience et son ancienneté. »
« Quels sont les avantages de valoriser l’entrée du nouveau collaborateur par de telles actions ?
Pour vous en tant que chef d’entreprise ? »
« Tout d’abord cela me permet de créer du lien entre les différentes parties prenantes, c’est sécurisant pour nous et aussi pour lui. Ce n’est pas toujours facile pour des salariés de voir arriver un nouveau venu. Il y a parfois des freins ou des craintes.
Cela me permet aussi de réajuster si cela est nécessaire en termes d’objectifs ou d’attentes, et de m’adapter à son rythme. Chaque individu est différent et on ne peut attendre la même chose à chaque fois, il faut aussi savoir être souple. »
« Et pour le collaborateur qui rentre dans votre entreprise ? »
« Mettre en place un minimum d’actions pour l’intégrer est indispensable car cela le rassure et lui donne l’occasion de se positionner plus rapidement dans l’entreprise.
Les échanges instaurés et une communication régulière créent une confiance réciproque. Donner au collaborateur entrant l’opportunité de s’exprimer est très motivant et cela est très apprécié. »
« S’il y a un conseil que vous donneriez pour réussir une bonne intégration, lequel serait-il ? »
« Faire confiance et écouter. »
« Nous vous remercions Madame Salinié pour votre témoignage. »
« Florence Vinciguerra »
Publié le 2 juillet 2014/institut-ft.fr

https://www.youtube.com/watch?v=Cv8eFxM16SU